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Les multiples possibilités des heptazines

La chimie regorge décidemment de sujets de recherche originaux. Encore d’un développement extrêmement limité jusqu’au début des années 2000, les heptazines (ou tris-triazines) moléculaires constituent aujourd’hui une branche émergente en pleine expansion. Constituées d’un socle commun de trois noyaux aromatiques triazines fusionnés et formant une sorte de triangle, ces molécules diffèrent par les groupements présents aux « sommets » de ce triangle. Sous le coup de travaux novateurs, ce domaine de recherche connaît depuis quelques années une vraie embellie. En première ligne : les travaux de Pierre Audebert, professeur à l’ENS Paris-Saclay et chercheur au sein du laboratoire de Photophysique et photochimie supramoléculaires et macromoléculaires (PPSM – Université Paris-Saclay, ENS Paris-Saclay, CNRS) et du laboratoire XLIM (CNRS, Université de Limoges).

Un sujet de recherche qui ne ressemble à aucun autre, et une publication prestigieuse

Alors que ses recherches précédentes portraient sur les tétrazines, étudiées sous l’aspect de la fluorescence et de l’interaction entre l’électrochimie et la fluorescence, ce spécialiste des molécules hétérocycliques s’intéresse depuis quelques temps à leurs proches parentes, les heptazines, et à leurs propriétés rares. « Électrochimiste, j’aime la chimie hétérocyclique. Les tétrazines ont été un des sujets porteurs du laboratoire PPSM et de mes recherches pendant plus de quinze ans. Les heptazines, vers lesquelles je me suis récemment tourné avec l’aide de mes collaborateurs Clémence Allain (PPSM) et Bernard Ratier (XLIM), sont d’autres hétérocycles passionnants très chargés en azote », commente l’intéressé, premier auteur d’un récent article sur ce sujet publié dans la revue Chemical Reviews.

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© Université Paris-Saclay