Les interféromètres stellaires sont des dispositifs à très haute résolution angulaire, permettant une étude approfondie de l'Univers. Cette thèse décrit la mise en place en laboratoire d'un interféromètre à somme de fréquences dédié à la détection de rayonnement infrarouge en bande L : ALOHA@3.39. Afin de pouvoir limiter le bruit généré par les rayonnements thermiques ambiants et de pouvoir bénéficier des technologies matures en terme de détection et de transport cohérents de la lumière collectée, ce système intègre sur chacune des voies interférométrique un processus non linéaire de somme de fréquence. Les rayonnements autour de 3.39micron sont transposés autour de 810nm via des cristaux de PPLN alimentés par une pompe unique à 1064nm. Une première partie présente le contexte expérimental et théorique de la thèse. La deuxième partie concerne la conception, la réalisation et la caractérisation du banc ALOHA@3.39. La troisième partie présente les résultats expérimentaux obtenus en laboratoire. La mesures répétée du contraste en régime de fort flux permet de calibrer le contraste instrumental du montage. Les premières mesures en régime de comptage de photons montrent que nous sommes actuellement capables de détecter des franges d'interférence avec de hauts contraste en ne disposant que de 100fW à l'entrée de chacune des voies. Enfin, nos investigations nous ont amené à la détection de franges d'interférences via le prototype ALOHA@3.39 à partir d'une source thermique, assimilable à un corps noir. Cette thèse conclue sur une estimation de la magnitude limite accessible, et sur l'utilisation de nouvelles technologies de PPLN.