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Reconnaissance de codes, structure des codes quasi-cycliques

CHABOT Christophe
Résumé : 

Dans le contexte de reconnaissance de codes, les séquences codées ne sont pas aléatoires, puisque différentes techniques tels que les codes correcteurs en blocs, convolutifs ont été utilisés et ont ajouté de la redondance au message initial. L'objectif de cette thèse est d'étudier expérimentalement le comportement de certaines familles de codes en utilisant les techniques développées pour tester les générateurs pseudo-al éatoires. Si l'on parvient à modéliser le comportement d'une famille de codes par rapport à certains de ces tests, ce modèle permettrait de mettre au point des tests spécifiques pour identifier l'utilisation de cette famille de codes. On peut envisager ainsi de resynchroniser plus facilement les trains de bits, d'identifier le rendement et la longueur du code identifié. Ces tests de nature statistique doivent pouvoir résister partiellement aux variations liées à la présence de bruit. Dans une première phase expérimentale, l'ensemble des transformations retenues sera appliqué aux données. Nous essaierons ensuite d'exploiter les résultats de dégager des invariants caractérisques des différents paramètres des schémas de codage. Nous essaierons ensuite de comprendre autant que possible ces résultats afin d'optimiser les transformations en amplifiant leur capacité à discriminer les paramètres. Trois types de données peuvent être intéressantes à tester de cette manière : les données interceptée brutes (codées, bruitées avant démodulation codée), les données après démodulation (codées et bruitées) et les données codées sans erreurs (entrelacées). L'objectif serait de pouvoir valider une hypothèse parmi les suivantes: l'utilisation ou non d'un code convolutif, d'un code en bloc, d'un code concaténé, d'un entrelaceur, la taille des blocs, la nature du code utilisé.