Depuis l’avènement potentiel d’un ordinateur quantique suffisamment puissant avec assez de qbits, il est devenu vital de changer les algorithmes de cryptographie communément utilisés et basés sur la théorie des nombres. Les crypto-systèmes basés sur les codes correcteurs d’erreurs sont une des alternatives les plus intéressantes avec les systèmes basés sur les réseaux euclidiens. Le NIST (institut des standards américains) a lancé un concours pour un nouveau standard en 2016, un premier candidat basé sur les réseaux a été retenu cette année, et un second basé sur les codes devrait être retenu l’ann2e prochaine. Le NIST a aussi lancé un nouveau concours pour des schémas de signature, notamment avec des codes correcteurs. Le but de cette thèse se situe dans la lignée d’une longue série de travaux faits au laboratoire XLIM de l’université de Limoges sur le sujet de la cryptographie basée sur les codes et a pour but de proposer des nouveaux schémas de signature numérique basée sur les codes correcteurs d’erreurs notamment les codes correcteurs en métrique rang et les algorithmes à divulgation nulle de connaissance